Maybe it's just me, but when I'm happy & content, I like to hear angry people. The majority of the world's population thinks "angry = Metal". Nonsense, absolute nonsense. RAP is the angriest, most furious, and violent genre in all of music. There's no doubt about it, they're the angry ones here.

You can talk to me all you want about demons, witches, curses, cannibalism, death, and destruction; all very nice, very scenic, but they're just fantasies and/or mental ramblings. I like these ramblings a lot, but don't tell me it's bad stuff. Cannibal Corpse... Carcass... oohh what tough guys, then you see them offstage and they're the nicest people in the world.

These guys, they're called FOTTI TUA MADRE. I don't know if I've made myself clear, FOTTI TUA MADRE. Wizards and witches don't exist, your mother does, so if I tell you FOTTI TUA MADRE, I think I'm a bit more wicked and threatening than "I'll eat your heart." How the hell do you think you'll eat my heart, huh? Come on, don't say bullshit, it's better. But if I want to, and assuming that your mother isn't that bad, I would definitely do her, and you'd feel bad about it, you'd feel so damn bad.

Paris under bombs. Paris... not Middle-earth, no wizards, elves, or other crap, Paris. And bombs were there at the time and they're still there. Everywhere, not just in Paris. Anger, rage, the desire to smash faces, to kill someone, to really hurt, but really hurt though. Wanna hit every cop's son, and when they're bleeding, picking their teeth off the pavement, you tell them "and for this, thank that son of a bitch father of yours, cop's son, go home and cry, shit."... this is what FOTTI TUA MADRE reminds me of.

God, what a fantastic name, FOTTI TUA MADRE. Paris under bombs, Milan under bombs, London under bombs. Real life, real anger, real desire to vent and go out and kick someone's ass just because you think he doesn't get it. Maybe he's right, maybe he's not to blame, maybe it's not even his fault. But he's in your way. And you take him down, you break everything breakable. But not because you like it, just because they force you (yeah right...). You hurt him, and then, on top of that, you fuck his mom. Where the hell do you find such wickedness? Huh? I've never heard of metalheads or rockers shooting each other, never heard of a serious rapper (underline SERIOUS) who doesn’t brag about having shot at least two or three people?

Right now I'm happy and content for my own damn business, really happy and really content, and listening to angry people makes me feel good, because they are angry, and I'm not.

Paris is under bombs? I don't give a damn, in Codrongianos the sun is shining, you know how much I couldn't care less about Paris. I don't care because it's my bad side prevailing right now, I'm thinking about my own shit, and I'm listening to other people's shit, and in the meantime, I fuck your mother. Yes, yes, precisely yours. This is anger, this is wickedness, this is a message of violence, even if without much logic. Because in the end in what they say, there's lots of truth, but also plenty of bullshit. But I don't give a damn, after all, I'll fuck even their moms, and I'll ram those bombs right up their ass.

NTM - PARIS SOUS LES BOMBES. I was there, and those who weren’t, well, too bad for them, when they weren't there, their mothers kept me company. Rap is anger, metal of all kinds, is just show, period and end. Tom Araya, if he meets Kool Shen on the street, he lowers his head and his damn Nazism, and goes fast, really fast, straight and firm... because Shen will beat him up, steal his wallet, write down the address, and within two hours he’ll have fucked his mother, sister, and cousin, and if she's not cobwebbed, even grandma should fear the worst.

And let them bomb Paris, they can level it to the ground, there might not be buildings left, but it remains true that they fucked your mother. Yes, yes... precisely yours. And I'll tell you more, even mine. Every mother is a country, but yours is more so. Huh huh huh... and now I'm happy, content, and carefree, just imagine when I'm nervous...

Luckily there's metal, which brings me back to benevolence by talking about wizards, witches, and other crap, otherwise, I'd be in jail by now. God bless Lee Dorrian, who may be a tough guy, but he leaves mothers where they are. NICK TA MERE, PARIS SOUS LES BOMBES, and I add a big&fato&loudfuckyouallporcaputtanayu-hùùùùùù. Ah, today I am happy, life is beautiful, FUCK. Yes, how the hell do I have to tell you, YOUR MOTHER, precisely YOURS.
How I like de-baser, ah, how I like it. What? 1800 characters? Eeehhh come on for once it's over, damn it...

Tracklist Lyrics and Videos

01   Intro (02:36)

02   Plus jamais ça (04:46)

03   Tout n'est pas si facile (04:50)

REFRAIN:
Tout n'est pas si facile, tout ne tient qu'à un fil

1983, il y a plus de dix ans dejà
Le Hip Hop en France faisait ses premiers pas
Il n'y avait pas de règle, pas de loi
Non surtout pas de contrat
Pas de probleme entre toi et moi
Tout était clair, du but à la maniere
Dont tout devait se faire, naïf, novice, mais tellement fier
D'evoluer dans un systeme parallele
Où les valeurs de base étaient pele-mele
Peace, Unity, Love and Having Fun
Le Hip Hop n'a jamais eu besoin de gun
Ni de gang, de toys, ni de bande,
Mais plutot de la foi de ceux qui en défendent
La mémoire et l'ethique, les valeurs essentielles
Celles qui créent encore l'étincelle lorsque je me rappelle
Des premières heures du terrain vague de la Chapelle
A l'époque les heros s'appellaient Actuel
Lucien, Dee Nasty, Tecol et Meo
Big-up, big-up pour etre resté aussi longtemps tout en haut
De l'affiche, aussi haut que le flot de mes mots
Il en aura fallu du boulot, des heures et des heures
Des jours et des jours, et des années même
Pour que le Hip Hop tienne
Tout ne fut pas si facile pour le Supreme

REFRAIN

Tout ne tiens qu'a un fil donc on se doit d'etre habile
Car l'amitié mais aussi la sincerité
Sont des choses qui a tout moment peuvent déflagrer
C'est le côté obscur que cache notre nature
Ouais! J'en ai l'exemple, ça ma foutu une trempe
Qui m'a ouvert les yeux sur ce sujet bien épineux, tant mieux
Croyant que la galère nous ralliait sous une banniere
Croyant que la galère faisait de nous des frères
Hier c'etait le cas, pas si longtemps dis-moi
Non trois-quatre ans maximum puis il y a eu maldonne
A savoir la façon dont a evolué notre histoire
Et ô combien l'unite, meme en pensée, est illusoire
Oh! c'est bon, laissez tomber les mouchoirs
C'est OK, on est toujours là pour foutre la foire
Effectif diminué et un obstacle déjà sauté
Qui nous a à peine freiné, mais sachez que

REFRAIN

On a grandi ensemble, on a construit ensemble
Je me remémore les discussions que l'on avait ensemble
Et nos rêves, tu t'en souviens de nos rêves
Quand on était dans les hangars, quand on sentait monter la fièvre
Putain c'est loin tout ça, c'est loin
J'ai passe mon adolescence à defoncer des trains
Je ne regrette rien
On a tellement tutoyé de fois le bonheur qu'on pourrait mourir demain
Sans regret, sans remords
Notre seule erreur etait de rever un peu trop fort
En omettant le role important que pouvais jouer le temps
Sur les comportements de chacun, pourtant
On venait tous du meme quartier
On avait tous la même culture de cité
Ouais! C'etait vraiment l'ideal en effet
On avait vraiment tout pour reussir mais
Tout n'est pas si facile
Les destins se séparent, l'amitié c'est fragile
Pour nous la vie ne fut jamais un long fleuve tranquille
Et aujourd'hui encore, tout n'est pas si facile

REFRAIN

04   Come Again (Pour que ça sonne funk) (04:05)

05   Qu'est-ce qu'on attend (04:11)

Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu?

Les années passent, pourtant tout est toujours à sa place
Plus de bitume, donc encore moins d'espace
Vital et nécessaire à l'équilibre de l'homme
Non, personne n'est séquestré, mais s'est tout comme
C'est comme de nous dire que la France avance alors qu'elle pend
Par la répression stopper net la délinquance.
S'il vous plaît, un peu de bon sens.
Les coups ne régleront pas l'état d'urgence
À coup sûr...
Ce qui m'amène à me demander,
Combien de temps tout ceci va encore durer?
Ça fait déjà des années que tout aurait dû péter,
Dommage que l'unité n'ait été de notre côté.
Mais vous savez que ça va finir mal, tout ça,
La guerre des mondes vous l'avez voulue, la voilà

Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu?
Mais qu'est-ce qu'on attend pour ne plus suivre les règles du jeu?

Je n'ai fait que vivre bâillonné, en effet
Comme le veut la société, c'est un fait, mais
Il est temps que cela cesse, fasse place à l'allégresse
Pour que notre jeunesse, d'une main vengeresse,
Brûle l'état policier en premier et
Envoie la République brûler au même bûcher.
Ouais! Notre tour est venu, à nous de jeter les dés
Décider donc mentalement de s'équiper
Quoi t'es miro? Tu ne vois pas? Tu fais semblant? Tu ne m'entends pas?
Je crois plutôt que tu ne t'accordes pas vraiment le choix
Beaucoup sont déjà dans ce cas
Voilà pourquoi cela finira dans le désarroi
Désarroi déjà roi, le monde rural en est l'exemple
Désarroi déjà roi, vous subirez la même pente, l'agonie lente
C'est pourquoi j'en attente aux putains de politiques incompétentes.
Ce qui a diminué la France
Donc l'heure n'est plus à l'indulgence
Mais aux faits, par le feu, ce qui à mes yeux semble être le mieux
Pour qu'on nous prenne un peu plus, un peu plus au sérieux

Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu?
Mais qu'est-ce qu'on attend pour ne plus suivre les règles du jeu?

Dorénavant la rue ne pardonne plus
Nous n'avons rien à perdre, car nous n'avons jamais rien eu
A votre place je ne dormirais pas tranquille
La bourgeoisie peut trembler, les cailleras sont dans la ville
Pas pour faire la fête, qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu
Allons à l'Elysée, brûler les vieux
Et les vieilles, faut bien qu'un jour ils payent
Le psychopathe qui sommeille en moi se réveille
Où sont nos repères? Qui sont nos modèles?
De toute une jeunesse, vous avez brûlé les ailes
Brisé les rêves, tari la sève de l'espérance, oh, quand j'y pense
Il est temps qu'on y pense, il est temps que la France
Daigne prendre conscience de toutes ses offenses
Fasse de ces hontes des leçons à bon compte
Mais quand bien même, la coupe est pleine
L'histoire l'enseigne, nos chances sont vaines
Alors arrêtons tout, plutôt que cela traîne
Ou ne draine même, encore plus de haine
Unissons-nous pour incinérer ce système

06   Nouvelle école (04:02)

07   Le rêve (04:17)

08   Old Skool (03:04)

09   Paris sous les bombes (intro) (00:41)

10   Paris sous les bombes (04:18)

11   Pass pass le oinj (04:09)

12   Qui paiera les dégâts (DJ.Clyde remix) (04:29)

13   Sista B. (intermède) (00:40)

14   Est-ce la vie ou moi (05:23)

15   La fièvre (04:05)

16   Popopop !! (03:58)

17   Outro (02:15)

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